Bonjour Marine (*). Peux tu nous présenter le métier que tu représentes et exerces ?

Je suis vétérinaire dans l’industrie pharmaceutique. Je travaille dans la pharmacovigilance de vaccins pour chats.

Qu’est-ce qui t’a motivée à t’engager vers cette voie ? Quelles étaient tes ambitions ?

Je voulais protéger les animaux, mais aussi la santé humaine, en faisant attention que le rapport bénéfice/risque soit toujours en faveur du bénéfice de la santé.

Qu’aimes tu dans ce travail, qui te rend heureuse de l’avoir choisi ?

Le fait qu’on doive gérer aussi bien l’aspect réglementaire, que l’aspect clinique.
C’est un métier noble de l’industrie pharmaceutique, car on est les garants de la sécurité des patients.
J’aime aussi les interactions avec les autorités et le fait de travailler avec l’international. J’apprécie également le travail, en interne, avec les autres services : la recherche et développement, le business, les affaires réglementaires, le service juridique, etc.
Enfin, les tâches de travail sont très diversifiées, et j’ai un haut niveau de responsabilité.

Quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer dans ton quotidien ?

La réglementation évolue tout le temps, nous devons donc sans arrêt changer les procédures et nos façons de travailler.

Le fait d’avoir un haut niveau de responsabilité implique forcément de ne pas devoir se tromper.

Le temps de formation est très long.

Il faut composer avec d’autres services dont les intérêts diffèrent (par exemple, les intérêts du business ne sont pas les mêmes que la pharmacovigilance…).
Travailler avec d’autres pays rend difficile de faire coïncider toutes les demandes de ceux-ci.

La charge de travail est lourde, et nous ne sommes pas assez nombreux.

Enfin, il y a des délais réglementaires à respecter, qui ne sont pas négociables. Cela nous met une pression énorme en permanence, malgré l’absence d’objectifs commerciaux.

Que penses tu qu’il faudrait faire pour y remédier ?

Il faut trouver des compromis, et faire preuve d’ouverture d’esprit pour s’adapter, et de pédagogie pour expliquer les décisions prises en interne, ou en externe. L’idéal restant de comprendre les besoins de tous pour les ajuster.
Quant à la charge de travail… il nous faut prioriser.

Quel est ton ressenti actuel concernant ton métier ?

Mon métier me convient, et me plaît. Il est très important, surtout par les temps qui courent, mais est peu connu, les gens en ont beaucoup de préjugés.

Que dirais-tu à la petite fille que tu étais, et ses ambitions, si tu te trouvais face à elle ?

Tu fais bien de vouloir devenir vétérinaire. C’est un bon choix. Tu verras que travailler dans l’industrie pharmaceutique l’est aussi.

Quel message souhaites-tu transmettre à tous ceux qui te lisent ?

Vétérinaire est le plus beau métier du monde.

Un grand merci à toi Marine (*) !

(*) nom d’emprunt

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