Chapitre 4 : La Souffrance par Céline | Jan 27, 2022 | Art et Culture | 0 commentaires S’il est bien une chose qui ne laisse aucune chanceAu bonheur d’exister, c’est bien sûr la souffranceLaissez moi vous conter toute cette violenceQui sévit aujourd’hui en toute indifférence.Souffrance de ressentir ses poumons se noyerSur son lit d’hôpital, tuyau dans la trachéeEst-ce vraiment lié au fait de n’être vaccinéOu faute de soins précoces, tant qu’étant isolé ?Comme celle qui endure une thrombose des artèresOn dit prématuré de faire un corollaireAvec cette injection qu’on l’a forcée à fairePour pouvoir travailler… elle enfouit sa colère.Que dire de cet homme, qui est restaurateur,Et de cet entraîneur, ou encore ce chanteur,Prisonniers de ces lois qui les rendent dictateursLorsqu’ils doivent contrôler ce pass de la peur.Souffrance de choisir ceux qui auront le droitD’accéder à leur sport, ou encore à leurs platsIls seront sanctionnés s’ils osent faire le choixDe braver l’injustice que représentent ces lois.Souffrance de lire ensuite sur les réseaux sociauxTant de doutes exprimés, et tant de scénariosDes scandales annoncés qu’on nomme ensuite complotsIl devient ordinaire de semer le chaos.Et cet enfant qui souffre de l’isolement socialPour avoir fait un choix, qui paraît radicalCelui de refuser ce monde digitalQue ses amis estiment normal et banal.Non loin d’autres enfants se taisent mais subissentLe masque qu’on leur donne, et toutes sortes de sévices,D’écouvillons nasaux, nous rendant tous complicesDe tortures inutiles, souvenirs cicatrices.Et pendant ce temps là, contre leur opinionLes Gardiens de la Paix ont quant à eux missionDe contrôler des gens sans aucune infractionPendant que les malfrats encaissent le pognon.Un père qui s’emporte, n’écoutant pas sa filleLe clivage s’opère au sein même des famillesLes amitiés se brisent, on rend les gens fébrilesA suivre les consignes de ce monde mercantile.La souffrance sévit dans plusieurs professionsOn voit des camarades subir leur suspensionPompiers, soignants, gendarmes, privés de vocationTels des brigands reçoivent cette injuste sanction.Et ces parents privés de la joie d’assisterAu spectacle de leur fille qu’ils ne verront danserElle aussi est déçue, ne peut accompagnerSes copines en tutu, faute de « pass » validé.Constatons aujourd’hui la triste omniprésenceDe ces difficultés, de toute cette souffranceEt si nous en prenions enfin pleinement conscienceIl est temps désormais d’opposer résistance.Écoutons notre cœur, supprimons les distancesIgnorons toutes nos peur, entrons en résilienceRattrapons nos erreurs, retrouvons l’importanceDes liens d’humanité sous le signe de l’alliance.0J'aime0J'adore0Haha0Choqué0Triste0EnervéPartagez Poster le commentaire Annuler la réponseVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.